Les idées de sorties ne manquent pas à Montréal en ce temps des Fêtes 2023. Qu’on veuille divertir la marmaille ou s’offrir du bon temps entre adultes, il y aura une comédie musicale, une pièce de théâtre, un spectacle de cirque ou une exposition pour nous combler. Pub Royal, 2023 Revue et corrigée, Immersive Disney Animation, Illumi, Crystal et Camping, voici un aperçu de quelques événements auxquels Sous les projecteurs a récemment assisté, ainsi que nos impressions sur chacun.
Joyeux temps des Fêtes à toutes et tous!
*Pub Royal, ou la vraie cérémonie d’adieu à Karl Tremblay
La tenue du spectacle Pub Royal, annoncée au printemps dernier, était prévue bien avant le décès de Karl Tremblay, survenu le 15 novembre. La comédie musicale des 7 Doigts, jumelant cirque et théâtre, fresque hommage au peuple « ordinaire », était en chantier depuis deux ans et demi. Elle a finalement pris l’affiche deux semaines après le départ du gentil géant, ajoutant encore tristesse et nostalgie à l’émotion déjà bien présente depuis les adieux fatidiques à notre nouveau héros québécois.
Moderne, humble, fidèle reflet de l’univers chansonnier qu’elle célèbre, éloge des petites misères humaines autant que critique de notre société capitaliste et individualiste, belle réflexion sur la vie et la mort (façon Cowboys Fringants, quoi!), et en même temps spectacle réjouissant, drôle et touchant, Pub Royal est un joli petit bijou sans prétention qu’apprécieront les adorateurs des Cowboys. Et les autres, aussi.
L’histoire est limpide : Jonathan (Richard Charest), sorte de Survenant des années 2020, débarque au Pub Royal, sympathique bar régional qu’on imagine campé dans un bled perdu n’importe où en province. Un bel endroit emmuré de bois, avec comptoir, tables, banc, décoré d’affiches évoquant Break syndical et autres faits d’armes des Cowboys Fringants.
Jonathan a des ennuis avec sa voiture et découvre dans son refuge une petite faune tissée serré, festive et bienveillante, qui semble hélas vouloir le garder prisonnier contre son gré, menée par Siriso (Kevin Houle). On finit par comprendre à l’orée de l’entracte la raison d’être – surprenante – de cet excentrique lieu de rendez-vous, et le pourquoi de son hermétisme. Et si le Pub Royal était en fait une destination finale?
Les voix de Pub Royal (Martin Giroux, Alexia Gourd, Emilie Josset, Christian Laporte et Yvan Pedneault) sont chaudes et en parfait contrôle – sauf peut-être là où seul Karl Tremblay savait personnifier la perfection; personne ne rendra L’Amérique pleure comme lui! On prend encore davantage la pleine mesure du talent vocal du regretté artiste maintenant que seuls les autres peuvent le chanter.
Bien qu’œuvre d’artisans de cirque, Pub Royal n’est pas théâtre de prouesses déchaînées et de clowneries comme on en verrait sous chapiteau. Les différents tableaux de l’enchaînement sont essentiellement dansés, avec sauts et culbutes, sinon un échantillon de mât chinois, savamment et habilement insérés ici et là, avec quelques chaises qui peuvent virevolter. On n’a pas cherché à en mettre plein la vue pour le simple plaisir de la chose. L’émotion est là, le répertoire des Cowboys (avec chansons connues réarrangées, comme Les maisons toutes pareilles, L’Amérique pleure – sur laquelle il est ardu de ne pas verser une larme –, Joyeux calvaire, Si la vie vous intéresse, Plus rien, Les étoiles filantes et des morceaux encore inédits, comme Bienvenue chez nous et la bouleversante La fin du show et son double sens avec la mort, qui deviendra assurément l’un des grands textes des Cowboys) aussi; la surenchère n’était pas nécessaire. On incarne la détresse avec un danseur envahissant ou un jeu de chaises sur une table, et l’image est suffisamment forte pour envoûter.
Il y a bien eu rassemblement un tantinet controversé au Centre Bell pour saluer la mémoire de « notre » Karl Tremblay, mais la vraie cérémonie d’au revoir, l’authentique coup de chapeau au leader des Cowboys Fringants, c’est Pub Royal.
Déjà assuré de supplémentaires à Montréal du 7 au 10 août et du 4 au 22 décembre 2024, et à Québec du 27 au 30 juin, avec des passages à Sherbrooke, Trois-Rivières et Ottawa et une incursion à Paris en avril, Pub Royal est sans conteste assuré d’une vie très longue.
On consulte le site web officiel pour billets et informations.
*2023 Revue et corrigée : Sketchs en demi-teinte pour année difficile
On n’a peut-être pas eu beaucoup matière à rire en 2023 entre guerres, bouleversements climatiques, inflation et crises en santé, en éducation et dans les médias, mais le Théâtre du Rideau Vert trouve toujours matière à alléger nos soucis collectifs dans sa rétrospective humoristique de fin d’année, qui en est déjà à sa 18e édition.
Celle qui tient présentement l’affiche se révèle en demi-teinte, ni franchement excellente, ni non plus bâclée. Il faut d’abord saluer l’équipe de comédiens (Pierre Brassard, Monika Pilon, Marie-Ève Sansfaçon et les vieux routiers Marc St-Martin et Benoit Paquette) et de créateurs, dont les auteurs et la metteuse en scène Natalie Lecompte, qui accomplissent de petits exploits pour nous faire revivre dignement les 12 mois précédents dans les sketchs et parodies de Revue et corrigée, en ne jouissant absolument pas des moyens du Bye Bye, son « grand frère » télévisé. Évidemment, certaines saynètes sont mieux réussies que d’autres. Quelques-unes s’étirent inutilement ou manquent un peu de saveur, mais le cœur y est.
Si le Bernard Drainville de Benoit Paquette ne paie pas de mine – comme si l’interprète avait du mal à vraiment saisir les tics et intonations de sa « victime », malgré de vifs efforts –, ses propos sur l’école et la pénurie de main d’œuvre font quand même mouche auprès du public. Pourtant grand habitué des Bye Bye, dont il a fait partie de la distribution officielle de 2014 à 2018, avec d’autres apparitions sporadiques par la suite (il y incarnait encore Pierre Bruneau de façon impayable l’an dernier), Pierre Brassard a du mal à nous rendre un François « pôpa » Legault crédible, en résumant les bourdes des derniers mois du premier ministre. Monika Pilon tente tout ce qu’elle peut pour prêter vie à une Charlotte Cardin ressemblante pour évoquer le problème de l’infestation de punaises de lit en France, or le timbre de la populaire chanteuse semble difficile à reproduire.
Mais il y a aussi des bons coups. Un gars, une fille, qu’on rebaptise ici Guy A, une fille, nous montre au contraire Paquette et Pilon sous leur meilleur jour. Pierre Brassard se rachète largement en Éric Duhaime souhaitant déménager le parlement en Beauce. La télé québécoise est bien représentée, avec des tableaux sur Martin Matte en direct (Pierre Brassard maîtrise parfaitement la posture de Matte), Indéfendable (avec Donald Trump!), La petite vie, Survivor Québec (avec les ministres de la CAQ, bien songé!) et même les publicités du programme de récompenses MOI de Métro. Martin St-Louis, Richard Martineau, Valérie Plante, Serge Denoncourt, Yvon Deschamps, Ariane Moffatt, Alexandra Stréliski et plusieurs autres passent au tordeur.
On transforme Justin Trudeau en Ken cherchant sa Barbie (toute bonne revue comique sait jumeler questions politiques et sociétales avec culture populaire, Revue et corrigée y parvient toujours très bien), et une fausse Marthe Laverdière (très bonne Marie-Ève Sansfaçon) nous jase des changements climatiques.
Comme à chaque année, Revue et corrigée a le souci de l’exhaustivité et nous rappelle quelques pépites de l’actualité oubliées : on a notamment pensé à inclure la publicité du faucon pèlerin et son franglais grossier, le décès de Tina Turner, le tollé soulevé par les lectures de contes de la drag queen Barbada de Barbades, la « retraite » hâtive de Xavier Dolan du cinéma, le succès de la comédie musicale Hair, le blocage des contenus de nouvelles par Meta et le mini scandale de La poche bleue.
En revanche, on se demande ce que les Sœurs Boulay et Jean-Pierre Ferland ont réalisé de si notable en 2023 pour se retrouver dans le lot sélect de personnalités pastichées.
Nos coups de cœur absolus? Un Pierre Poilievre (Benoit Paquette) amoureux des « beubés », Mike Ward (Marc St-Martin) qui postule pour remplacer Louis-José Houde à la barre du Gala de l’ADISQ et l’hommage à Karl Tremblay et aux Cowboys Fringants, une relecture de L’Amérique Pleure avec de nouvelles paroles.
Nulle trace, toutefois, du conflit israélo-palestinien, qui a pourtant abondamment défrayé les manchettes internationales cet automne; un enjeu extrêmement difficile à traiter dans la mission bon enfant de Revue et corrigée. On adresse néanmoins un clin d’œil à la situation en Ukraine.
Longue – un peu trop – et généreuse, la pièce se termine faiblement, dans un pot-pourri d’artistes calqués (Roxane Bruneau, Robert Charlebois, Marie Carmen, Jean Leloup, Marjo et Éric Lapointe, dont on ne soulève étrangement pas les déboires personnels) entonnant à l’unisson une réinvention du tube de Diane Dufresne, réintitulé Donnez-nous de l’oxygène. Intéressant, mais un peu fourre-tout et facile, comme si on n’avait pas su comment apposer de point final au spectacle.
L’ensemble de 2023 Revue et corrigée poursuit efficacement la tradition de décembre du Rideau Vert, et on parvient à en sortir heureux malgré l’année souvent pénible qui s’achève. Chapeau!
2023 Revue et corrigée tient l’affiche du Théâtre du Rideau Vert jusqu’au 7 janvier. On consulte le site web officiel pour billets et informations.
* Immersive Disney Animation : Les 100 ans de Disney? Oui, mais…
Les studios Walt Disney soulignent en 2023 leurs 100 ans d’existence, et il n’était évidemment pas question de passer l’anniversaire sous silence (et de louper l’occasion de faire sonner les caisses, un art dans lequel Disney excelle autant que dans celui d’enthousiasmer les masses).
Parmi les événements commémoratifs, l’exposition-spectacle Immersive Disney Animation a déjà investi 16 villes à l’échelle internationale, et s’amène chez nous, à l’Arsenal Art Contemporain, à Montréal, jusqu’au 25 février 2024. Sous les projecteurs a assisté à la première médiatique et vous offre ici un résumé de l’activité, moins grandiose que ce à quoi on pourrait s’attendre.
Un bracelet lumineux fait office de billet d’entrée. Avant le début de la représentation, un panorama d’images marquantes de Disney ornant les murs, des stations photo évoquant des scènes de dessins animés, un atelier de dessin de personnages emblématiques, d’autres artefacts rappelant le thème et – bien sûr! – une boutique de produits dérivés (loin d’être donnés, spécifions-le) accueillent les spectateurs en guise de mise en bouche.
Puis, démarre la projection « immersive » (pour peu qu’on puisse qualifier « d’immersion » le fait de se tenir dans une pièce où défilent sur tous les murs des extraits et montages d’images de différents films de Walt Disney d’un peu toutes les époques, musiques et effets sonores à l’appui) de 50 minutes.
Certes, l’effet est amusant; à la vue d’un Mickey Mouse, d’un petit Simba, des lapins de Hop, d’une Reine des neiges se fredonnant Libérée, délivrée, de la Petite sirène, de Moana, d’Aladin, de Pocahontas s’esquissant grandeur nature sous leurs yeux – qu’ils doivent lever haut pour prendre la pleine mesure du déploiement! –, vos bouts de choux auront le réflexe de courir vers eux, d’agiter leurs petites mains pour toucher à ces amis virtuels, de se déplacer d’une cloison à l’autre pour ne rien manquer. Rares sont sans doute les petits princes et petites princesses qui parviendront à demeurer assis dans pareil décor enchanteur! Des motifs sont aussi reflétés au sol. En surprise, des pluies de bulles de savon viennent ici et là ponctuer le spectacle.
Le résultat est magnifique, mais on reste un peu sur notre appétit au sortir de la salle. Au tarif exigé – le prix des laisser-passer débute à 32,39 $ et peut aller jusqu’à 80 $ pour certains forfaits, selon le type d’expérience choisie – on en espérait davantage : des mascottes (deux ou trois personnages, dont Raiponce, passent saluer les enfants avant l’ouverture des portes, mais la visite est très brève!), davantage d’attractions pour les tout-petits, des trucages visuels un peu plus élaborés… On n’a pas réellement l’impression de se transporter au cœur d’une œuvre de Disney dans cette proposition qui constitue surtout une séance cinéma à très grand écran.
Qui plus est, les titres répertoriés dans l’enchaînement sont essentiellement récents, comme si on avait davantage voulu parler aux enfants d’aujourd’hui qu’à ceux devenus grands. On salue le clin d’œil aux « méchants » de la franchise Disney – la sorcière de Blanche-Neige, le Capitaine Crochet de Peter Pan, la belle-mère de Cendrillon – mais les adultes auraient pris davantage de Winnie L’ourson, de la Bande à Picsou, de La belle et la bête et autres 101 Dalmatiens ou Belle et le Clochard. Pinocchio apparaît brièvement, Cendrillon aussi, mais même ce bon vieux Mickey ne s’éternise pas, encore moins sa Minnie… Ne célébrons-nous pas 100 ans de féérie de Disney? Respect aux protagonistes d’Encanto, mais notre fibre nostalgique, elle, n’en a pas pour son argent.
On se rend donc à Immersive Disney Animation en modérant nos attentes, la main jamais loin du portefeuille. Car il va sans dire que la sortie de l’espace « immersif » débouche automatiquement sur le magasin de peluches, casse-têtes, tasses et autres joujoux qui feront inévitablement saliver vos bambins… Ah, Walt Disney!
*Une dernière chance de voir Illumi
On apprenait avec stupéfaction, plus tôt cette semaine, que l’installation Illumi – Féérie de Lumières par Cavalia et ses 25 millions d’ampoules colorées et scintillantes quitteront leur emplacement de Laval au terme de la présente édition, qui se conclura le 7 janvier prochain. C’est donc « maintenant ou jamais » pour ceux et celles qui souhaitent en profiter, a laissé savoir le concepteur et fondateur de Cavalia, Normand Latourelle, dans un communiqué expliquant que l’entente entre l’entreprise et la Ville de Laval arrive à échéance.
Plus de deux millions de visiteurs ont été émerveillés par le parcours immersif multimédia d’Illumi depuis son implantation à Laval, à l’automne 2019. Éblouissants, la vingtaine d’univers composant le trajet à parcourir à pied ou en voiture auront marqué bien des esprits, qu’on pense à l’immense sapin de Noël, à la section des chevaux dorés de Cavalia, aux animaux et aux légumes géants, etc.
Des concepts variés ont animé le décor d’Illumi au fil des ans, comme les soirées thématiques de l’Halloween ou de Noël, ou encore les rendez-vous canins, très populaires. Des tableaux et des structures s’ajoutaient ou se transformaient aussi au gré des événements de l’année (Saint-Valentin, Pâques, le temps des sucres, etc.)
Les enfants ont même pu apporter leur touche personnelle à ce monde merveilleux en participant aux concours de dessin qui les invitait à imaginer un élément (paysage, personnage, voiture, animal, jouet, accessoire et quoi encore!) qui pourrait ensuite prendre vie en lumières dans la fresque intitulée Dessine-moi Illumi, l’un des passages préférés du public d’Illumi.
L’organisation estime à environ 100 millions de dollars les retombées économiques générées par Illumi depuis cinq ans.
Heureusement, l’aventure n’est pas complètement terminée pour autant. Après une incursion à Toronto, le format d’Illumi voyagera bientôt aux États-Unis, sur la côte ouest américaine, à Los Angeles, en Californie. Illumi a aussi greffé un volet philanthropique à sa mission en s’alliant à des causes importantes, en distribuant gracieusement plus de 25 000 billets. Cette année, des enfants de la DPJ vivront l’expérience pour la première fois en guise de cadeau de Noël.
*Crystal, du Cirque du Soleil : une ode à l’imagination sur patins
Allant – ballant sur sa balançoire, toute consacrée à ses songes, incomprise de son entourage, la rebelle et rêveuse Crystal s’émancipe en découvrant le pouvoir de son imagination. Voilà la jolie histoire poétique du premier spectacle sur glace du Cirque du Soleil, lancé en 2017, qui effectue un retour au Centre Bell, à Montréal, pour la période des Fêtes. La glace n’offrant pas un cadre optimal aux talents du Cirque, Crystal n’est pas le meilleur opus de la compagnie, mais tend une belle dose d’enchantement avec ses chorégraphies patinées (on nous sert de trépidantes vrilles dès l’ouverture), ses multiples couleurs et, bien sûr, ses acrobaties impressionnantes (main à main, contorsions, jonglerie, sauts, banquine, mâts pendulaires, balançoire russe, culbutes, sangles aériennes, trapèze, et un époustouflant tableau d’équilibre sur chaises…).
Les segments de danse à l’unisson (nombreux!) sont un régal pour l’œil. La patinoire et la structure de château de glace abritant l’univers intérieur de Crystal accueillent effets et projections modifiant l’atmosphère au gré de l’intrigue. Et la trame sonore n’est pas à dédaigner non plus, avec ses compositions originales (des musiciens complètent l’équipe d’artistes) et ses relectures de morceaux connus : Beautiful Day de U2 (par Cyrille Aimée), Halo de Beyonce (par Gabrielle Shonk), Chandelier de Sia (par Ariane Moffatt) et Sinnerman de Nina Simone (par Betty Bonifassi).
Partie de hockey, labyrinthe de miroirs, classe scolaire, soirée dansante valsée : les pensées éclatées de Crystal, tantôt taquines, tantôt romantiques, la mènent un peu partout… même à la danse à claquettes! Au fil de ce beau voyage, notre héroïne comprendra qu’aussi puissant soit son refuge fantasmé, c’est dans la réalité que se matérialiseront ses possibilités.
Comme à peu près toutes les œuvres du Cirque du Soleil, Crystal, sa 42e création originale, possède ses échantillons plus légers et clownesques, et son ambiance ludique, pétillante, joyeuse, plaira à coup sûr aux plus petits spectateurs et spectatrices. Ainsi, évidemment, qu’aux adeptes de patinage artistique. La finale, onirique et illustrant bien la nouvelle maturité du personnage principal, nous laisse sur un sourire repu. Crystal représente un très beau moment à passer en famille.
Entre autres faits amusants, la production indique qu’en six ans, le spectacle Crystal a été présenté plus de 1000 fois dans plus de 135 villes et 21 pays (Canada, États-Unis, Royaume-Uni, Mexique, France, Allemagne, Espagne, Portugal, Suisse, Belgique, Finlande, Norvège, Nouvelle-Zélande et Australie)… et qu’environ 300 boules de (vraie!) neige sont fabriquées chaque semaine pour les différentes scènes!
Créateurs et mise en scène : Shana Carroll et Sébastien Soldevila
Artistes : 44 acrobates – patineurs – danseurs
Au Centre Bell jusqu’au 31 décembre. Cliquez ici pour informations et billets.
*La joyeuse troupe de Camping, prestation du Théâtre à Tempo amalgamant cirque, danse et théâtre, tient en outre l’affiche de la TOHU jusqu’au 31 décembre. Lisez notre compte-rendu en cliquant ici.
Crédit photo principale / Sketch de La petite vie dans 2023 Revue et corrigée : David Ospina / Courtoisie Théâtre du Rideau Vert
Marie-Josée R.Roy
Fondatrice / Rédactrice en chef / Journaliste